GLOZEL
Les datations
Glozel est sûrement un des lieux européens qui a eu le plus d'investigations
réalisées, par des techniciens hautement qualifiés, et ce depuis le début de sa
découverte. Mais les anti-glozéliens ont mis tellement de hargne dans leurs combats,
qu'ils ont été jusqu'à faire l'impasse sur la richesse de ces résultats, et les
démonstrations successives qui se sont accumulées en faveur de l'authenticité
indéniable de cette collection.
Dans les années 1970, une équipe de scientifiques (Vagn Mejdhal au Danemark - Hugh
MacKerrel à Edimbourg - Henri FRANCOIS, ingénieur au Centre d'Etudes Nucléaires de
Fontenay Aux Roses) s'intéressa à nouveau à Glozel et effectua des analyses par
thermoluminescence.
Ce dernier n'a pas hésité à demander au Docteur ZIMMERMAN de l'Université de
Washington, attaché au Mc Donnel Center for the Space Science, de réaliser une
investigation qu'il était le seul à pouvoir mener à bien. Le but était de déterminer
si les céramiques de Glozel étaient bien des objets authentiques, et non des faux,
fabriqués modernement. Basant sa démonstration sur une propriété particulière des
grains de zircon, le Dr ZIMMERMAN concluait ses résultats, en y indiquant: "Nous
écartons donc toute possibilité pour que ces deux prélèvements de Glozel puissent
être des céramiques modernes, irradiées artificiellement dans le but de les faire
paraître anciennes. Et nous concluons qu 'elles ont vraiment été fabriquées dans 1
'antiquité". Une position qui venait conforter celles déjà émises
auparavant, dont celle de l'Ingénieur géologue M.E. BUET, qui avait pu déterminer, en
1928, que les briques à inscriptions n'avaient été cuites
qu'à une température comprise entre 600 et 700 degrés...
Les objets Glozéliens, actuellement 2500 pièces, ont été trouvés dans une couche
archéologique unique, bien différenciée. Cette couche avait été signalée comme
étant du Néolithique par le Doyen Charles DEPERRET. Le récent congrés international 14C et Archéologie - Lyon 1998
fait état, pour ce processus de néolithisation en Europe, d'une mise en place dans les
derniers siècles du 7ème millénaire, et d'une généralisation dans la première
moitié du 6ème.
Ce Champ des Morts a fait l'objet d'une investigation au magnétomètre à proton,
réalisée en 1974, par Madame LEMERCIER, du Centre d'Etudes Nucléaires de Grenoble, qui
a permis de conforter les précisions laissées par le Dr Antonin
MORLET. Ce dernier fouilla ce lieu, seul avec Mr FRADIN, pendant plus de 15 ans et y a
laissé de nombreux endroits vierges, afin que les générations futures puissent
compléter, par de nouvelles fouilles ou de nouvelles approches techniques, les
informations déjà possédées.
La confrontation et la comparaison de la couverture aérienne et des résultats de Mme
LEMERCIER permettent de retrouver trace des structures inviolées, au niveau du Champ des
Morts, mais aussi dans les terrains avoisinant, au dessus et à gauche du terrain en
venant du Musée. |