GLOZEL
L'écriture
Bien sûr, la grande donnée de Glozel, la grande énigme aussi, c'est l'écriture.
Elle a fait couler beaucoup d'encre, irrité plus d'un
Actuellement plusieurs
chercheurs sont arrivés à la cerner, commencent son déchiffrement.
Ce type d'écriture n'est pas unique. Il existe de nombreux
alphabets anciens très voisins, dans les écrits dits Italiques, Ibériques (Alvao au
Portugal, etc). Cette écriture a servi à noter une langue, pré indo-européenne, pré
étrusque, vieux fond auquel il faut se référer pour en trouver la clé...et dont il
subsiste des racines dans l'irlandais, l'islandais, le finnois et le norrois. Plusieurs
personnes planchent encore actuellement à peaufiner leurs démonstrations et travaux (une
thèse sur le sujet est en cours d'élaboration ), sur ce qu'ils ont pressenti, avec
grande justesse (Marie Labarrère Delorme, Maurice Guignard et Christian de Warenghien,
Rudolf Hits). Elle sera l'élément déterminant et le passage obligé pour définir très
exactement et ancrer la datation fiable de GLOZEL.
Le "glozélien" est surtout connu du grand public au travers de tablettes
d'argiles, souvent publiées. En revanche, il ignore que ces "signes" se
retrouvent sur la majorité des objets découverts et sortis du
Champ des Morts par le Dr Antonin Morlet entre les deux guerres.
Sur la plupart de ces pièces (sculptures, gravures sur pierre, sur os, sur ivoire, bois
de renne ou de cervidé) sont associés les mêmes signes que ceux tracés sur les
tablettes d'argile, démontrant l'homogénéité indiscutable de la station et du
gisement.
©photo: A.
MORLET |